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Par gaelldelachaume le 7 Juin 2013 à 09:47
Connaissez-vous Annick, qui travaille avec les fleurs ?
Elle compose avec le blanc, le bleu, le rose et bien d'autre
pour obtenir de jolies combinaisons.
Le petit atelier, qui autrefois, était un four à pain.
Il permet de garder les fleurs au frais.
Je ne connaissais pas Annick.
Maintenant, je pense que si j'ai besoin de fleurs
pour une occasion particulière,
je sais qui aller voir.
Ses compositions sont très jolies.
Quelques ,dispositions
à l'occasion de la visite du château.
Annick Kontler
Atelier végétal
2 rue Henri Chambon
21520 Montigny-sur-Aube
1 commentaire -
Par gaelldelachaume le 5 Juin 2013 à 14:58
Voici les photos de ma visite dimanche
au Château de Montigny sur Aube.
La chapelle et son dôme tout en sculpture.
Sa jolie porte.
L'entrée de la Chapelle.
Petite mésange tombée de son nid.
Plantes aromatiques.
Exposition.
Des compositions très jolies.
Les dépendances.
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Par gaelldelachaume le 29 Mai 2013 à 16:00
Château de Montigny-sur-Aube
La semaine prochaine, vous aurez un reportage sur la "visite au jardin" qui se déroulera le samedi 1er Juin.
En attendant voici quelques photos du Château postées sur le
Face Book des anciens de Montigny, dont le lien est sur le blog.
La famille d’Amoncourt et la seigneurie de MontignyCommençons par imaginer un château fort datant du XIIe siècle… Deux cents ans se sont écoulés lorsque la famille d’Amoncourt, originaire du canton de Port-sur-Saône en Franche-Comté, émigre en Champagne, dans le diocèse de Langres. Elle y dispose de trois seigneuries, dont celle de Montigny-sur-Aube. Nous sommes au début du XIVe siècle. « Nec mors, nec vita », telle est la devise affichée sur le blason de la famille d’Amoncourt, de gueules au sautoir d’or (couleur rouge de l’écu barré d’une croix de Saint André dorée). La devise, tirée de l’épitre de Saint Paul apôtre aux Romains peut ainsi être traduite : « Ni la mort, ni la vie [ne pourront nous séparer de l’amour du Christ]. » Ainsi les d’Amoncourt donneront-ils autant de seigneurs laïcs qu’ecclésiastiques. Ces derniers, selon la tradition, sont les cadets qui, très jeunes, entrent dans les ordres.Jean V d’Amoncourt et la RenaissanceAprès avoir évolué aux côtés de son oncle Claude de Longwy, cardinal de Givry et pair de France apparenté au roi, Jean V d’Amoncourt devient archidiacre de Langres puis évêque de Poitiers. L’évêché comprend alors environ les deux tiers de la Haute-Marne actuelle, la moitié de la Côte-d’Or, un bon quart de l’Aube, un quart de l’Yonne ainsi qu’une partie de la Haute-Saône, soit 850 paroisses réparties sur 15 000 kilomètres carrés.Nous sommes au XVIe siècle. Influencé par son oncle et ses voyages en Italie, Jean V décide de mettre le château féodal de Montigny-sur-Aube au goût du jour, aidé par son frère René, maître des eaux et forêts. L’architecte Jean Bullant, à qui l’on doit les châteaux du Petit-Chantilly, d’Écouen ainsi qu’une aile du Louvre, est alors très en vogue. Son influence est visible sur l’exceptionnelle chapelle castrale de Montigny-sur-Aube ainsi que sur la façade nord de la cour d’honneur constituée de 44 colonnes toujours visibles. Il faut imaginer le château composé d’une vaste cour intérieure close par trois corps de bâtiments et un mur, l’ensemble formant un quadrilatère, reprenant ainsi le plan de la place forte initiale. Une gravure datée de 1858, postérieure à la démolition d’une grande partie de la propriété, donne néanmoins une idée des lieux à l’époque de Jean V, en pleine Renaissance.Blason de la famille d’Amoncourt
au XIVe siècle.
Blason des alliances de la famille d’Amoncourt
au XVIe siècle.
René d’Amoncourt,
atelier de Corneille de Lyon.
René Nicolas de Maupeou,
seigneur de Montigny-sur-Aube
Un marquisat sous Louis XIV
Nous sommes en 1625 lorsque Philiberte d’Amoncourt épouse Antoine de Barillon de Morangis, maître des requêtes, nommé conseiller d’Etat et directeur des Finances en 1648. En remerciement de ses bons et loyaux services, Louis XIV élève la seigneurie de Montigny-sur-Aube en marquisat en 1697. Quelques années plus tard, en 1724, la famille d'Amoncourt cède le château de Montigny-sur-Aube à René Nicolas de Maupeou (çi dessus), chancelier de France sous Louis XV. À sa mort, il lègue la propriété à son frère, lieutenant général des armées du roi, qui la vend en 1784 à Bénigne Joseph Vaillant, comte de Savoisy.
Le Bas du Plessis (1808-1901),
Un incendie ravageur à la fin du XVIIIe
Pendant la Révolution, le château subit d’importantes détériorations parmi lesquelles on peut citer les bris de sculptures et d’armoiries, mais aussi la destruction du châtelet. En 1794, un terrible incendie semble avoir ravagé les trois quarts de la propriété, obligeant Philippe Vaillant de Savoisy, fils de Bénigne Joseph, à d’importants travaux de démolition en 1817. Celui-ci en a témoigné par écrit. Joseph Gustave Le Bas du Plessis (ci dessus), par son mariage avec la fille de Philippe de Savoisy(ci dessous), devient le nouveau propriétaire des lieux en 1862. En raison d’un revers de fortune, leur fille Anne se voit obligée de vendre le domaine en 1901, entraînant la disparition des archives.
Philippe Vaillant de Savoisy (1781-1860)
Environ 1900.
André Martin(ci desous), grand soyeux lyonnais et beau-frère d’Édouard Aynard, membre de l’Institut et propriétaire de l’abbaye de Fontenay proche de Montbard, devient l’acquéreur de Montigny-sur-Aube. Dès 1902, il entreprend d’importants travaux de restauration sous l’expertise conjuguée d’Édouard Aynard et de l’architecte dijonnais Javelle. L’image du château s’en trouve transformée, tant extérieurement qu’intérieurement. C’est elle que nous connaissons encore de nos jours. Alors qu’il opte pour une restauration de la façade nord et son décor de colonnes superposées, André Martin se lance dans une vaste transformation de la façade sud, côté jardin. D’un aspect jusque-là particulièrement sobre, celle-ci se voit totalement remaniée dans un style néo-Renaissance d’une grande qualité architecturale.
André Martin, né en 1863.
Pendant les guerres mondiales
En 1918, alors qu’il est inscrit à l’école d’artillerie de Montigny-sur-Aube, Harry Truman séjourne plusieurs mois au château. L’officier américain deviendra, en 1945, le trente-troisième président des États-Unis.
Les Allemands, quant à eux, occuperont le domaine au cours de la Seconde Guerre mondiale. Ils transformeront le grand salon en kommandantur.
Harry Truman à Montigny.
Trace du passage des nazis dans
le grand salon.
Classé monument historique
En 1961, sous le ministère d’André Malraux, les extérieurs du château de Montigny-sur-Aube, son parc, et sa chapelle dans son ensemble, sont classés monument historique. Edmée Pierre Hermitte en est le propriétaire depuis 1956. À sa mort en 1982, M. Mirmand achète le domaine avant de le vendre à son tour, en 2002, à Marie-France Menage-Small (ci dessous), actuelle propriétaire.
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Par gaelldelachaume le 3 Avril 2013 à 15:04
La borne Andriot
Cet endroit est assez méconnu du public, c'est bien dommage.
Vous pouvez y emmener le sandwich ou tout simplement
y contempler la vue.
Cette pierre témoigne du legs à la commune de Montigny sur Aube de Monsieur Albert Andriot, décédé le 02 mai 1930.
En contre bas vous voyez Veuxhaulles sur Aube.
On y voit extrêmement loin, jusqu’à la route de Châteauvillain.
Pour y accéder c'est très simple :
Par le chemin qui relie Courban à Montigny.
Allez y vous ne regrèttez pas.
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